La famille Moreau est l'une des plus anciennes familles de Pointe-Gatineau. François-Xavier Moreau est le premier Moreau à s'établir à Pointe-Gatineau.

François-Xavier Moreau est né le 13 septembre 1805 et est baptisé le 15 à Saint-Roch-de-l'Achigan sous le nom de François-Xavier Moreau dit Duplessis. Il est le fils de Jean-Baptiste Duplessis dit Moreau et de Marie Touin. François-Xavier s'installe à Pointe-Gatineau vers 1834. Une histoire véhiculée depuis bien longtemps raconte qu'il est arrivé à Pointe-Gatineau vers 1830-1831 et qu'il est le serviteur d'un certain George Ouimet (en réalité Wilmet) boulanger de Sorel. Alors comment un boulanger peut-il gagner sa vie dans un lieu habitué par à peine une douzaine de familles? Si ce George Wilmet a vécu à Pointe-Gatineau, il n'y a certainement pas vécu longtemps avant de s'installer à Bytown (Ottawa).

Le 11 août 1834, François-Xavier est parrain de Lucie Lorrain, fille de François Lorrain et de Marie Lorrain. Quelques années plus tard, il épouse Félicité Laurin, fille François Laurin et de Marie Lorrain, le lundi 6 février 1837 à la paroisse Notre-Dame de Bytown. Félicité Laurin est née le 6 octobre 1818 et est baptisée le même jour sous le prénom de Mathilde à la paroisse Saint-Martin, Île Jésus.

En 1838, le missionnaire John Brady mentionne qu'environ une douzaine de familles canadiennes, dont François-Xavier Moreau, vivent à Pointe-Gatineau.

François-Xavier, fermier, acquiert certains morceaux de terre de la famille Wright. Ces terres situées dans le rang interrompu en front¹ à Pointe-Gatineau sont les lots numéro cinq, six et sept toutes d'un peu plus de huit acres chacun au prix total de 66 livres, 1 shilling et 3 pennies et d'une rente annuelle de 3 livres, 18 shillings et 10 pennies. Le ruisseau Moreau bien connu des résidents du secteur de Pointe-Gatineau passe sur les terres du pionnier François-Xavier Moreau. Félicité Laurin a donné naissance à six enfants, dont la dernière Marie Léa née le 16 avril 1855. Malheureusement, Félicité ne se remet pas de l'accouchement et décède le 4 mai 1855.

En 1855, François-Xavier Moreau et Ursule McDonald épouse d'Anthony Cullen sont choisis pour nommer la deuxième cloche de l'église Saint-François-de-Sales de Pointe-Gatineau du nom d'Ursule Antoinette.

Après un veuvage de cinq ans, François-Xavier épouse en secondes noces Clémence Choquette, fille de Charles Choquette et de Céleste Surprenant dite Lafontaine, le 13 mai 1860 à Saint-François-de-Sales de Pointe-Gatineau. Clémence est née le samedi 2 novembre 1816 à Marieville.

Le 17 janvier 1876, François-Xavier et Clémence passent devant le notaire Paul Thomas Desjardins afin de rédiger leur testament alors que François-Xavier se dit malade de corps alors que son épouse est en bonne santé. Ils se lèguent réciproquement les biens.

François-Xavier recouvre la santé et il passe de nouveau devant le notaire Desjardins avec son épouse Clémence, le 16 octobre 1878, pour donner à sa fille Alphonsine et son gendre Henri Gravel une lisière de terre d'environ 10 acres faisant partie du lot numéro 28 situé dans le rang I du canton de Templeton. Cette donation tient lieu de la part d'héritage d'Alphonsine de la succession de sa mère Félicité Laurin.

François-Xavier décède le 31 mai 1883 à Pointe-Gatineau et est inhumé le 3 juin 1883 au cimetière Saint-François-de-Sales de Pointe-Gatineau.

Vers 1845, son cousin germain Jean Moreau, fils de Joseph Duplessis dit Moreau et de Charlotte Nouvion dite Sanscartier, vient le rejoindre à Pointe-Gatineau. Jean est né le 11 novembre 1790 à Saint-Roch-de-l'Achigan. Il épouse en premières noces Marguerite Touin, fille d'Hyacinthe Touin et de Marie Morisseau, le 17 juin 1816 à Saint-Roch-de-l'Achigan. Marguerite donne naissance à quatre enfants. Elle décède le 7 août 1834 à Saint-Roch-de-l'Achigan.

Jean épouse en deuxièmes noces Sophie Archambault, fille de Jean-Louis Archambault et de Louise Chaput, le 19 janvier 1835 à Saint-Roch-de-l'Achigan. Malheureusement, elle décède peu de temps après le 29 avril 1836 à Saint-Lin. Il épouse en troisièmes noces Marguerite Gariépy, fille de Pierre Gariépy et de Marie Marguerite Ricard, le 30 janvier 1837 à Saint-Lin.

Après que sa femme Marguerite Gariépy a donné naissance à six enfants, la famille quitte Saint-Lin pour s'installer à Pointe-Gatineau vers 1845. Marguerite donne naissance à sept autres enfants. Jean, commerçant, décède le 18 avril 1881 à Pointe-Gatineau à l'âge de 90 ans. Son épouse Marguerite décède le 9 février 1911 à Hull à l'âge de 93 ans.

Leur fils Stanislas Moreau est né le 10 octobre 1842 à Saint-Lin. Il épouse Marie Audette le 26 février 1865 à Pointe-Gatineau. Il a été conseiller municipal de Pointe-Gatineau de 1878 à 1880.

François-Xavier est né le 20 mai 1839 à Pointe-Gatineau et est baptisé à Buckingham le 22 mai. Il épouse en premières noces Délia Lamirande, fille de Joseph Dulignon dit Lamirande et de Sophie Belle, le 27 février 1859 à Pointe-Gatineau. Délia donne naissance à au moins sept enfants avant de décéder le 4 décembre 1876 à Pointe-Gatineau. François-Xavier épouse en secondes noces Julienne Gagnon, veuve de François Brodeur dit Lavigne, le 5 octobre 1879 à Pointe-Gatineau. Le 14 mars 1892, François-Xavier est nommé inspecteur rural du chemin de la rivière Gatineau du canton de Hull jusqu'au magasin général McGrady.

Le 4 décembre 1893, le conseil approuve la démission de François-Xavier du poste d'inspecteur de voirie pour le chemin de la rivière Gatineau de Pointe-Gatineau. Il est remplacé par son neveu Napoléon Moreau. La même journée, le conseil municipal nomme François-Xavier conseiller municipal, remplaçant Jean-Baptiste Legault. Il demeure conseiller municipal jusqu'aux élections du 13 janvier 1896 alors qu'il décide de ne pas se présenter. François-Xavier décède le 21 avril 1924 à Pointe-Gatineau.

Joseph Moreau

Joseph Moreau est élu conseiller municipal de Pointe-Gatineau le 2 janvier 1877. Il est conseiller jusqu'au 3 février 1879 alors que le conseil municipal le nomme maire de Pointe-Gatineau. Joseph décide de ne pas se présenter aux élections municipales du 12 janvier 1880. En 1897, Joseph se présente comme conseiller municipal de Pointe-Gatineau et il est élu sans opposition. Il conserve son poste jusqu'en 1900 alors que Joseph décide de ne pas se présenter aux élections du 8 janvier 1900. Joseph décède le 5 juillet 1920 à Pointe-Gatineau.

Rodolphe Moreau, fils de Joseph Moreau et d'Elmire Cousineau, est né le 29 mars 1886 et il est baptisé à Pointe-Gatineau sous les prénoms de Joseph Oscar Rodolphe. Il épouse Marie Florence Aurore Fortin, fille de Joseph Louis Yves Fortin et de Christine Lamoureux, le 9 juin 1908 à Très-Saint-Rédempteur de Hull.

Rodolphe s'implique dans la politique alors qu'il est élu conseiller municipal de Pointe-Gatineau le 10 janvier 1910. Il demeure conseiller jusque vers le 2 janvier 1917. Il décide de se représenter comme conseiller municipal de Pointe-Gatineau et est élu le 14 janvier 1918. Après la démission du maire Joseph Dieudonné Mazenod Lafontaine, Rodolphe est nommé maire de Pointe-Gatineau le 25 février 1918. En 1919, Rodolphe est réélu avec 205 votes contre 111 votes pour Daniel Lafortune. Le 17 janvier 1921, Rodolphe est réélu maire de Pointe-Gatineau. Le lendemain MM. Beauchamp et Elliott contestent l'élection devant la Cour de circuit. La poursuite est faite contre Rodolphe Moreau et la Corporation du village de Pointe-Gatineau.

Le 6 janvier 1922, le juge McDougall déclare l'élection nulle. Une élection à la mairie est fixée au 30 janvier 1922. Philias Legault remporte l'élection par un vote alors qu'il obtient 168 votes contre 167 votes pour Rodolphe Moreau. Dès les résultats connus, les électeurs réunis devant la salle commencent à se disputer et dégénèrent alors que des coups poings sont échangés entre eux. Au total six électeurs sont arrêtés. Rodolphe s'empresse de demander un recomptage. Le président de l'élection après un minutieux examen de tous les bulletins de vote déclare Philias Legault élu.

En 1923, Rodolphe se présente comme maire de Pointe-Gatineau et il remporte les élections avec une majorité de 30 votes vis-à-vis M. Lafontaine. Le samedi 7 juillet 1923, des officiers de la commission des liqueurs saisissent pour 2 000 $ de liqueurs chez le maire Rodolphe Moreau. Le 1^er août, il est condamné à un mois de prison pour avoir vendu illégalement de la boisson le 30 mai dernier. Il a encore deux autres causes contre lui, dont une autre vente illégale et la saisie d'alcool d'une valeur de 3 000 $. Le 4 octobre 1923, une enquête préliminaire dans les causes de parjure inscrites par la Commission des liqueurs du Québec contre Rodolphe Moreau, Lionel Moreau, William Côté, Charles Stafford et Émilien Boucher. Les cinq hommes demeurent en liberté sous caution renouvelée de 2 000 $ chacun. Le 7 avril 1924, Rodolphe est condamné par le juge Loranger à un mois de prison pour parjure.

Après quelques années, Rodolphe se présente comme conseiller municipal de Pointe-Gatineau. Il est élu le 19 mai 1930 alors qu'il reçoit 235 votes. Le 2 juin 1930, Édouard Letang, Édouard Toutloff et Léonidas Tremblay remettent leur démission. Le 10 juin, Rodolphe Moreau propose que les conseillers démissionnaires soient remplacés par Napoléon Lauzon, Adrien Charron et Édouard Letang fils. Il ne reçoit aucun soutien à sa proposition. Le conseiller Albert Charron appuyé par le conseiller Horace Séguin propose Édouard Toutloff, Telmond Berthiaume et Édouard Letang, fils. La proposition est adoptée alors que Rodolphe quitte son siège et fait qu'il n'y a plus quorum. Il est revenu plus tard à la table. Rodolphe déclare maintenant que les trois élus ne sont pas légalement conseillers municipaux et propose au maire Estor Charrette de demander au lieutenant-gouverneur de déclarer une nouvelle élection.

Le 7 juillet 1930, Rodolphe est élu par acclamation commissaire des écoles de Pointe-Gatineau. Une élection spéciale a été décrétée par le lieutenant-gouverneur. Le 21 juillet 1930, Napoléon Lauzon, Adrien Charron et René Marineau ont été élus par acclamation conseillers municipaux de Pointe-Gatineau. Ces trois hommes sont considérés comme les hommes de Moreau. Suite à cette élection, Estor Charrette démissionne du conseil municipal. Rodolphe Moreau est alors nommé maire de Pointe-Gatineau.

Marie Florence Aurore Fortin, épouse de Rodolphe Moreau et sœur d'Yves Fortin secrétaire-trésorier de Pointe-Gatineau décède le 21 août 1931 à Pointe-Gatineau. Rodolphe épouse en secondes noces, le 27 avril 1933, Ida Desjardins âgée de 25 ans.

Le 24 avril 1940, la Sûreté provinciale arrête Rodolphe Moreau à la suite d'une enquête sur des irrégularités commises dans la distribution des secours directs du fond de la province de Québec à Pointe-Gatineau pour huit vols totalisant la somme de 509,60 $. Il est libéré sous cautionnement de 2 400 $. Il est acquitté de toutes les accusations en décembre 1940.

Rodolphe conserve son poste de maire de Pointe-Gatineau jusqu'à sa démission qui est acceptée par le conseil municipal le 8 novembre 1943. Le même jour son fils Arthur le remplace comme maire de Pointe-Gatineau.

Il ne s'est pas seulement impliqué dans la politique municipale il a été président de la commission scolaire de Pointe-Gatineau pendant 16 ans. Il a également été propriétaire d'un cinéma à Pointe-Gatineau connu comme la Salle Moreau et le cinéma Gaiety.

Le 5 septembre 1920, trois incendies causant pour environ 30 000 $ de dommage aux édifices appartenant à Rodrigue Moreau. Le théâtre Gaiety a été complètement détruit tout comme le magasin de Napoléon Villeneuve, la forge de M. Dauray et le magasin d'Euclide Charron.

Après deux jours de procès, le 31 mars 1921, Cherrier Cyr est acquitté d'avoir mis le feu à la maison de Rodolphe Moreau. Le 30 mai 1927, lors du procès de Frank Toutloff pour l'incendie du théâtre Gaiety, Cherrier Cyr avoue avoir incendié la maison de Rodolphe Moreau. Il déclare s'être entendu avec Frank Toutloff qui lui aurait donné 25 $, une bouteille de boisson et l'acquittement d'une dette de 25 $ qu'il devait à la banque. Il mentionne que Frank Toutloff s'occupait de mettre le feu au théâtre. Frank Toutloff hôtelier de Pointe-Gatineau est acquitté de l'incendie criminel du théâtre de Rodolphe Moreau le 2 juin 1927.

Le 26 septembre 1922, Rodrigue s'associe avec deux mineurs de Pointe-Gatineau, Philippe Laurin et Arthur Wallingford pour exploiter des mines pour une période de deux ans. Le nom de la société est connu sous le nom de Perkins Mill Mining Co. et le siège social est établi à Perkins Mill du canton de Templeton. Il va continuer dans l'exploitation des mines pendant quelques années.

Le 15 février 1940, Rodolphe est emprisonné à la prison de Hull. Il est accusé d'avoir induit Émilien Moreau et René Moreau à mettre le feu en juin 1932 à des bâtisses qu'il possédait à Perkins Mills dont Rodolphe a reçu 700 $ en assurance incendie. Le lendemain, il est libéré sous caution de 500 $.

Rodolphe décède le 24 octobre 1948 à Pointe-Gatineau et il est inhumé le 27 octobre au cimetière paroissial.

Arthur Moreau, fils de Rodolphe Moreau et de Marie Florence Aurore Fortin est né le 7 juillet 1909 et est baptisé le 11 juillet sous les prénoms de Joseph Rodolphe Louis Arthur à Pointe-Gatineau. Il épouse Blanche lebel, fille de Pierre Lebel et de Valentine Charron, le 14 mai 1930 à Hull. Arthur est engagé en 1936 au bureau des permis de la province du Québec comme émetteur des permis d'automobile dans le district de Hull. Il est remplacé par Lucien Ste-Marie en décembre 1939. Arthur se présente comme conseiller municipal de Pointe-Gatineau et est élu le 19 mai 1939 alors que son père est réélu maire de Pointe-Gatineau. Le 17 mai 1943, Arthur est réélu conseiller municipal et son père est encore élu maire de Pointe-Gatineau. Le 8 novembre 1943, Arthur est nommé maire de Pointe-Gatineau après la démission de son père. Aux élections du 14 mai 1945, Arthur est défait à la mairie par Daniel Lafortune alors qu'Arthur Moreau obtient 291 votes contre 545 votes pour Daniel Lafortune.

Arthur se représente à la mairie contre le maire sortant Daniel Lafortune lors des élections du 19 mai 1947. Il subit une autre défaite face à Daniel Lafortune alors qu'il est battu par 60 votes. Arthur se représente une autre fois à la mairie de Pointe-Gatineau et il est de nouveau battu par le maire sortant Daniel Lafortune le 16 mai 1949. Ayant appris de ses défaites, il ne se représente pas à la mairie en 1951.

En 1956, Arthur se présente comme conseiller municipal de Pointe-Gatineau pour le siège numéro 1 et affronte le conseiller sortant Paul-Émile Gascon. Il est élu le 14 mai par une majorité de 350 votes. Un an après ses élections, il remet sa démission qui est acceptée par le conseil municipal le 6 mai 1957. Arthur décède le 22 mai 1980 à Hull.

René Moreau est le fils d'Albert Moreau et de Belzémire Lagacé et petit-fils de Joseph Moreau et d'Elmire Cousineau. Il est né le 8 août 1909 à Pointe-Gatineau et est baptisé sous les prénoms de Joseph René Elzéar. René épouse Marie Jeannette Desjardins, fille d'Alphonse Desjardins et de Régina Lepage, le 1^er janvier 1935 à Pointe-Gatineau.

René est élu conseiller municipal de Pointe-Gatineau le 16 mai 1949. Il a été conseiller municipal de Pointe-Gatineau de 1949 à 1955. Il est défait par Noël Tremblay lors des élections du 16 mai 1955. René décède le 10 février 1970.

Paul Moreau, fils de Rodolphe Moreau et de Marie Florence Aurore Fortin est né le 27 octobre 1919 à Pointe-Gatineau. Il a été baptisé sous les prénoms de Joseph Paul Henri Ivano. Il épouse Berthe Plouffe, fille de Rémi Plouffe et de Thérèse Patry, le 2 décembre 1944 à Montréal.

Le 2 novembre 1959, Paul Moreau est élu conseiller municipal du quartier numéro 5 de Pointe-Gatineau avec 107 votes contre 90 votes pour Donat Renaud. Le 30 novembre 1959, Joseph Thomas Vallière demande d'annuler l'élection pour le quartier numéro 5. Le 15 mars 1960, le juge Ronald Halpin déclare le siège numéro 5 vacant. Le juge déclare que Donat Renaud n'était pas qualifié pour les élections et ne l'est pas encore. Le juge mentionne qu'au moment de la mise en nomination, Paul Moreau devait des taxes à la municipalité et il n'avait pas complété un contrat qu'il avait avec la municipalité.

Paul se présente à l'élection du 2 avril 1960. Il récolte 93 votes alors que son adversaire René Pelletier récolte 116 votes. C'est la fin de la politique municipale pour Paul Moreau.

Le nom de famille Moreau apparait dans la toponymie de la ville de Gatineau avec le nom du ruisseau Moreau et de la rue Moreau tous deux situés sur les terres du pionnier François-Xavier Moreau ou dans les environs. De plus, le nom de la rue Rodolphe situé près de la rue Moreau est en mémoire de Rodolphe Moreau.

La famille Moreau compte trois générations de maire à Pointe-Gatineau. Elle est une famille qui s'est impliquée dans la communauté et le développement de Pointe-Gatineau pendant plus de 100 ans.